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Carnets de David
11 octobre 2011

Mais où va t'on?

L'actualité a de quoi faire peur... On nous rabâche les oreilles avec des histoires de crise économique. La Grèce va être en faillite, la zone euro va exploser, les banques sont au bord de la faillite, la dette est énorme et la récession nous attend prochainement.

Niveau environnemental c'est une catastrophe; réchauffement climatique, hausse du niveau des mers, pollution de l'eau, de l'air... La liste est longue. Des nouvelles maladies et épidémies sont à craindre, les écosystèmes sont perturbés et menacés et on en connait pas les conséquences. L'environnement numérique et électromagnétique fait peur aussi.

Et bientôt plus de pétrole. C'est pas un mal disent certains. Oui, mais à l'heure actuelle, sans solution de remplacement, et sans argent, on peut légitimement se demander ce qu'on va faire dans les années à venir. Sombrer dans la pauvreté?

Problèmes humains et sociaux en tout genre, démographie en explosion, conflits et guerres, bioéthique et toutes les dérives possibles de la science...

C'est tout?

Non! Des biologistes, Frank Fenner en tête nous prédisent la fin de l'humanité dans quelques dizaines d'années. Et oui, démographie, environnement, mutations génétiques, et tous les mots de la planète guère plus réjouissants annoncent la fin de l'humanité. Et à y bien réfléchir, on peut ne pas être loin de penser qu'il a raison (surtout, que à vrai dire, ce n'est pas n'importe qui!).

Mais où va t-on? Vers la fin? Que fait t-on alors?

On fait le maximum pour repousser l'échéance? On ferme les yeux en se disant qu'ils ont tort? On se dit que quoiqu'on fasse il est trop tard? On met fin à sa vie tout de suite?

Ou alors on se dit qu'il y a encore une espérance possible. On se dit que quoiqu'il advienne on va faire de son mieux pour apporter de l'espoir, de la joie. On se dit que la fin n'est pas une fatalité, que de toute façon on ne peut pas la prévoir, mais qu'on peut s'y préparer chaque jour comme si c'était demain.

Sans se voiler le visage, ne peut on pas, au moins de temps en temps, regarder ce qui va bien? Tout n'est pas seulement mort et tristesse autour de nous. De belles choses se passent, des gens œuvrent pour la paix et pour l'amour, s'engagent pour aider leurs frères, avec un cœur ouvert et un regard lucide. Préférons nous rester à nous désoler ou porter un regard d'espoir sur ce qui nous entoure.

Un des grands maux de notre société c'est de ne plus savoir se réjouir, ne plus savoir dire merci. Parce qu'on a plus le temps, parce que tout est du et tout de suite, parce qu'on s'enferme dans notre individualité pour se protéger d'un monde difficile, c'est vrai. Heureusement certains gardent cette joie et cette attitude ouverte au bonheur, prêts à se réjouir.

Alors, oui, malgré les difficultés qu'on ne peut pas - et qu'il ne faut pas - masquer, il est bon d'espérer. Il n'est pas facile de vivre chaque jour comme si c'était le dernier, mais il y a tant gagner! Chercher l'essentiel pour garder le meilleur. Bien sûr on peut être alors tenté de ne plus faire de projets alors. Et pourtant, non, ce ne serait pas le bon choix puisqu'on risquerait de rapidement de plus faire grand chose de bien, de s'épuiser. Se former, étudier est il utile si je meure demain? Peut être pas. Peut être aussi qu'en apprenant on apprend sur soi. Et puis, comment être utile demain, comment être armé si je ne connais rien?

Toute la difficulté réside en effet dans ce paradoxe de penser demain en vivant aujourd'hui comme le dernier jour.

De grandes choses et de grands changement attendent notre génération. "N'ayez pas peur" disait Jean-Paul II. Puisque nous pouvons espérer que la mort n'est pas une fin mais un début, il n'y a aucune raison d'avoir peur et toutes les raisons de s'atteler à la tâche!: faire grandir l'amour.

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